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Notre place dans l’univers


Notre place dans l’univers - MODULE 2c

Voie Lactee
Nous, les humains, où sommes nous donc situés dans l’univers? De toute façon, ce que nous savons c’est que nous sommes sur une planète appelée Terre de 15 000 km  de diamètre, une des huit planètes du système solaire. Celui-ci est dominé par une étoile appelée Soleil, d’environ 1.5 million de km de diamètre. Et il est évident que le Soleil n’est pas unique ; il y a plein d’étoiles visibles dans le ciel nocturne, devenues invisibles a nos yeux d’humain durant le jour a cause de la luminosité de notre Soleil très proche d’environ 150 millions de km (correspondant a 1Unite Astronomique).
Toutes ces étoiles visibles dans le ciel, environ 3000 / hémisphère terrestre, constituent un ensemble, gravitant autour d’un seul centre ; l’ensemble porte le nom de galaxie. Mais il existe des centaines de milliards de galaxies dans l’univers ; la notre, celle où se trouve notre Soleil (en périphérie a 26 000 années-lumière), se nomme Voie Lactée, une spirale de 100 000 années-lumière d’envergure.

Les galaxies forment aussi des groupements dans l’espace d’environ un million d’années-lumière d’envergure, toujours sous l’effet de leur gravite mutuelle ; ainsi la Voie Lactée se trouve groupée avec près de 60 autres galaxies dont la plus grande, Andromède, d’environ 10 millions années-lumière d’envergure et situe a 2.5 années-lumière. Andromède et la Voie Lactée, elliptiques, sont les galaxies dominantes de ce groupe de nous, se trouve sur un chemin de collision avec la notre, ce qui se passera dans à peu près 5 milliards d’années. Parmi les autres galaxies de l’amas local se trouvent celles du grand Chien, du Bouvier, de Magellan (elles-mêmes assez proche et satellisant la Voie Lactée), de Barnard, du Phoenix, etc. Sans oublier bien sur M31 (Andromède). Cette agglomération galactique, ou amas galactiques, dans laquelle la Voie Lactée en fait partie, se dénomme Groupe Locale.

Abell 1689 a 2 milliards d’Années-lumière de la Terre.
Il existe plusieurs de ces amas galactiques éparpillés dans l’univers, et ils peuvent s’agglomérer entre eux et former des super amas. Notre amas, le Groupe Locale, toujours sus l’effet gravitationnel des différents amas, se rassemble avec les autres amas pour former un superamas spécifique appelé Vierge, surtout parce que l’amas de la Vierge est le plus massif de ceux composant le super amas.
Il est important de savoir que l’année-lumière est une unité de distance ; c’est la distance parcourue par la lumière a une vitesse de 300 000 km/s. 1 année-lumière correspond donc a 9,461 x 1012kms.
Il n’existe pas d’association galactique au delà de ces des superamas, au delà de 150 mégaparsecs (Mpc) (sachant que 1Mpc= 3,262 x 106annees-lumière) ; alors qu’au niveau des amas des collisions galactiques peuvent avoir lieu, au-delà des superamas, l’espace-temps (selon la relativité générale) les sépare de plus en plus vite qu’ils sont éloignés. Ce concept d’éloignement des galaxies (ou plutôt, des super amas de galaxies), confirmé par des observations depuis Edwin Hubble au début du 20e siècle, a amené celui de l’expansion de l’univers.

Distribution de matière à grande échelle, avec des filaments et des nœuds. CC LNP
Donc au delà de ces superamas, ou l’univers semble s’organiser en filaments gigantesques liés entre eux et s’étendant les uns des autres, une homogénéité se dessine.
Il n’y a pas de centre dans l’univers. Déjà avec Copernic qui lança conventionnellement l’héliocentrisme, détrônant la Terre de son rôle de centre de l’univers, toutes idées de centre sont reléguées aux oubliettes. C’est le principe de Copernic.
Nous, les Terriens, ne sommes qu’un tout petit « point bleu pale » (comme dirait Carl Sagan) perdu au milieu de ce vaste cosmos. N’empeche, nous avons notre place dans l’univers.

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